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Histoire
Au 19ème siècle, on consomme les vins relativement jeunes puisque leur conservation est encore loin d’être parfaite. On connait le Bordeaux clairet qu’importaient les anglais qui est un vin jeune. Le Beaujolais nouveau lui est né officiellement en 1951 suite à un décret permettant sa commercialisation 2 mois après la récolte du raisin. C’est en 1985 que la date du 3ème jeudi de novembre est fixée.
Vinification
Le cépage du Beaujolais nouveau est le Gamay. Il est vendangé à maturité puis mis en cuve en grappe entière ! Cela permet une macération carbonique (dans la pellicule de raisin) afin d’exprimer les arômes typiques d’un vin primeur. Durant la macération, il y a la fermentation alcoolique qui se déroule. Pour faire du Beaujolais nouveau, la macération est courte afin d’obtenir un vin fruité et peu tanique. Le vin est ensuite décuvé puis pressé. Les premiers jus s’appellent le paradis ! (vin fermenté = très fruité). Puis, le vin va subir une transformation malo lactique afin de diminuer l’acidité et de le stabiliser. Le vin est ensuite mis en bouteille puis commercialisé le 3ème jeudi de novembre. C’est une course contre la montre !
Un homme : George Duboeuf, « le pape du beaujolais »
George Duboeuf est surnommé le « pape du beaujolais » car il est « l’inventeur » du concept du beaujolais nouveau, organisant de mythiques fêtes à l’occasion de ce vin primeur. Le beaujolais nouveau a une image populaire, festive et joyeuse grâce à lui ! Rappelons que George Duboeuf est un viticulteur, négociant et un visionnaire ! Afin de populariser la région du beaujolais, il créa un musée le Hameau du Beaujolais à Romanèche-Thorins en 1993 en Saône et Loire. Ce musée se consacre à l’art et la culture de la vigne et de la vinification avec un lieu de vente en plus. Le « pape du beaujolais » a permis à cette région viticole une renommée mondiale de ces primeurs mais également de ces crus !